khalédisme .....

L'émir khaled , le patriopte ,indépendiste... 

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Après la révolution ruse de 1917, et, la fondation de l'internationale communiste (IC ) en 1919, le bolchévisme mit au premier plan sa dimension anti-impérialisme et anticoloniale.
comme partout, le mouvement effraya les colons, qui associèrent rapidement le nationalisme et l'arabisme à la subversion....mais la puissance du mouvement , en URSS et en Europe, commença à distiller l'esprit d'organisation révolutionnaire ... et elle séduit une fraction des jeunes Algériens... ces positions ralliaient la majorité de jeunes Algériens et ceux-ci s'éloignèrent rapidement d'un second courant, celui de l'émir khaled, qui situait sur des thèmes franchement indépendistes. 

Le khalédisme fut au lendemain de la première grande guerre formule du nationalisme algérien, un mélange politique et social assez original.
Au plan politique , il représentait une synthèse entre l'influence du communisme anticolonial, qui portait le nationalisme par le biais de l'anti-impérialisme, et l'arabisme naissant, expriment un désir politique ....
Au plan social, il était un pont entre des paysans algériens déracinés et misérables auprès desquels il était populaire et une partie de la petite élite algérienne naissante et instruite qui vivait à l'heure du monde.... Rentré en Algérie , l'émir se mit à sonder l'opinion de ses compatriotes , à les interroger sur leurs sentiments quant au devenir de leur pays, pour savoir s'ils étaient prêts à assumer une action politique .....
 

L'engagement auprès de la S.D.N ( ONU )

Les idées wilsoniennes avaient à ce moment-là gagné le monde entier ; elles étaient devenues le credo de tous les peuples  sous domination étrangères .
L'émir khaled crut donc le moment venu pour l'Algérie de tenter sa chance tout comme les autres pays, saisit l'occasion et en 1919, soumet à la société des Nations le droit de l'Algérie à l'indépendance ..... voeu pieux , car le principe d'autodétermination des peuples est alors réservé à l'Europe et à l'Amérique ! ..... Mais en 1921, il renonce à tous ses mandats, déçu de ne pouvoir défendre et faire progresser ses convictions. Malgré son parcours exemplaire, devenu gênant à cause de ses positions anticoloniales et de son combat pour l'indépendance de son pays , il est expulsé en 1923 et gagne le Moyen-Orient. Il meurt en Syrie, en 1936. Il reste l’un des très rares personnalités à défendre le droit des peuples colonisés à décider de leur destin, et reste comme l’un des pères fondateur de l’État algérien.

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Soource;

1- L'émir Khaled (1875-1936) vu par Ibn Badis (1889-1940)

2- Les 50 Afriques ,Tome 1, Hervé Bourges, page 44.