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Elle, fut brûlée vive par l'armée française !

Debouze Fatima, fut brûlée vive le 23 mars 1956, par un certain lieutenant Sunsik, chef de poste militaire de l’armée française.
 

Debouze Fatima, épouse Debouze Md Arab était recherchée par le lieutenant Sunsuk, chef du poste militaire de Toudja. Elle n’avait que 18 ans ; au cours d’une opération de recherche, il est venu au village de Bouberka, pour bousculer les familles de Moudjahidin. Après avoir mis la main sur Debouze Fatima, il s’est mis à la questionner sur son époux Md Arab qui se trouvait au maquis.
Devant son refus de lui répondre, il l’aspergea d’essence; elle resta stoïque face aux menaces du sanguinaire Sansuk; en guise de réponse, Fatima cracha sur la figure de l’officier français. Alors, tous les présents frémirent en voyant le geste de Sunsik. Ce dernier, craqua une allumette et la pauvre Fatima flamba, pour devenir une torche vivante.

 

Elle n’a pas crié un seul instant, ni demandé pitié; l’assistance entendait seulement ses gémissements de douleur et se tordait par terre, croyant atténuer ses souffrances. Elle se consuma pour devenir comme un amas de charbon. Sunsik riait aux éclats, tel un hystérique.
 

Dans cet acharnement, le lieutenant Sunsuk décima trois familles : les Debouze, avec 3 personnes tuées, les Brahmi, avec 6 personnes tuées, dont un lycéen, ses parents, son frère et sa sœur. Il faut ajouter aussi, la Chikhoune, avec 5 personnes tuées ; il y eut 14 personnes assassinées. Ce fut un carnage.
Debouze Md Arab, armé d’un fusil de chasse, se trouvait à la sortie du village, en compagnie de son cousin Said. Tous les deux assistaient de loin à la scène ; à un moment, ils voulaient venir aux secours des victimes, mais c’était un suicide. Ils savaient que les soldats allaient passer par eux et qu’ils pourront alors les venger ; ils se préparaient à les recevoir.

 

Effectivement, après avoir terminé leur carnage, les soldats prirent le chemin du retour. A la sortie du village, Sunsik se trouvait à portée du fusil de Md Arab. Celui-ci tira à bout portant, son cousin également ; l’officier français tomba raide mort, en même temps que deux soldats. Les deux cousins se replièrent vers la forêt, après avoir vengé les 14 morts ; le compte n’y est pas bien sûr ! Mais la mort du lieutenant Sunsuk et de deux soldats, a montré que l’ALN pouvait frapper n’importe où. Le soir, Debouze Md Arab revient au village de Bouberka et dira aux rescapés :
Le sang de Fatima, ma femme, n’a pas encore séché que je l’ai vengée. J’ai tué le lieutenant Sunsik et deux soldats, avec la participation de mon cousin Said Debouze.

Debouze Fatima, fut brûlée vive le 23 mars 1956

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