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Mohamed‬ Larbi Ben M'hidi

Mohamed‬ Larbi Ben M'hidi
Mohamed‬ Larbi Ben M'hidi

"Si nous venons à mourir,défendez nos mémoires " a dit ‪#‎Mohamed‬ Larbi Ben M'hidi paix à son âme ...... et moi, je dis ;
que vos âmes veillent sur cette terre qui vous est si chère plus que vos vies et que votre lumière nous guide afin d'oeuvrer pour le bien et l'intérêt de ce pays qui est " l'Algérie " .......
l'Algérie, dont l'histoire est très fertile en repères mémoriels, incarne une terre d'une culture, riche, dense et plurielle.Les lieux et les liens humains s'imbriquent depuis les temps immémoriaux avec la sève existentielle de femmes et d'hommes qui ont peuplé cette terre qui a été arrosé par le sang de ses glorieux Martyrs .
‪#‎néo_z
ouaves‬

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Mohamed Larbi Ben M'hidi (1923-1957) est un militant nationaliste algérien du PPA, puis du MTLD et un combattant et responsable du FLN durant la guerre d'Algérie (1954-1962). Il est arrêté, torturé, puis exécuté sans jugement par l'armée française durant la bataille d’Alger en février 1957. Considéré comme un « héros » de la « Révolution algérienne » en Algérie, plusieurs lieux et édifices institutionnels se sont vus attribuer son nom.

Cadet d'une famille de trois filles et deux garçons, il est né dans la village El Kouahi à Aïn M'lila (dans la wilaya d'Oum El Bouaghi) dans les Aurès en Algérie dans une famille rurale aisée. Il débute ses études à l'école primaire française de son village natal. À l’issue de la première année scolaire, il se rendit à Batna pour poursuivre ses études primaires où il obtint son certificat d’études primaires, puis entreprit des études secondaires à Biskra. En 1939, il s'engage dans les rangs des Scouts musulmans algériens, après quelques mois il devient chef de groupe des scouts.

Ben M'hidi travaille ensuite comme comptable au service du Génie civil de Biskra, puis s'installa à Constantine où il fut proche de l'Association des Oulémas et en particulier de Mebarek el Mili. Il devient également un militant très actif du Parti du peuple algérien (PPT), clandestin après 1945. Ben M'hidi adhéra au mouvement des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) fondé par Ferhat Abbas et participa au congrès de mars 1945. [réf. nécessaire]

Il arrêté après les massacres du 8 mai 1945. Il adhère au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et devient cadre de l'Organisation Spéciale (OS). En 1950, il devient recherché et condamné par défaut à dix ans de prison à cause de son implication dans l'OS pour « menées subversives et activité illégale»

En avril 1954, Ben M'hidi fut l'un des neuf fondateurs du Comité révolutionnaire d'unité et d'action qui le 10 octobre 1954 transformèrent le CRUA en FLN et décidèrent de la date du 1er novembre 1954 comme date du déclenchement de la lutte armée pour l'indépendance algérienne. On lui confie la Wilaya 5 (l'Oranie) qui est son premier responsable, il l'organise efficacement malgré les difficultés.

En 1956, laissant le commandement de la Wilaya 5 à son lieutenant Abdelhafid Boussouf, il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne ; il était proche des idées de Abane Ramdane et krim belkacem. Le premier fut assassiné au Maroc à la fin de décembre 1957, le second à Francfort le 18 octobre 1970. Il participa à l'organisation des premiers attentats de la bataille d'Alger. Arrêté le 23 février 1957 par les parachutistes, il refusa de parler sous la torture avant d'être pendu sans procès, ni jugement, ni condamnation, par le général Aussaresses dans la nuit du 3 au 4 mars 1957.

Dans le film documentaire d'Yves Boisset sur La Bataille d'Alger réalisé en 2006, le colonel Jacques Allaire, à l'époque lieutenant, et qui avait arrêté Larbi Ben M'hidi en 1957, déclare à propos de Larbi Ben M'hidi : « Si je reviens à l’impression qu’il m’a faite, à l’époque où je l’ai capturé, et toutes les nuits où nous avons parlé ensemble, j’aurais aimé avoir un patron comme ça de mon côté, j’aurais aimé avoir beaucoup d’hommes de cette valeur, de cette dimension, de notre côté. Parce que c’était un seigneur Ben M’Hidi. Ben M’Hidi était impressionnant de calme, de sérénité, et de conviction. Lorsque je discutais avec lui et que je lui disais: « Vous êtes le chef de la rébellion, vous voilà maintenant entre nos mains, la bataille d’Alger est perdue », et j’extrapolais un peu : « La guerre d’Algérie, vous l’avez perdue maintenant ! ». Il dit : « Ne croyez pas ça ! » Et il me rappelait les chants de la résistance, le chant des Partisans: un autre prendra ma place. Voila ce qu’il m’a dit. Ben M’Hidi. Ça m’a fait de la peine de le perdre, parce que je savais qu’on ne le reverrait plus. Je subodorais. » « Je l’ai remis à l’Etat-major, et a une équipe qui est venue le chercher, et c’était la nuit, et bien que le règlement s’y oppose, je lui ai fait présenter les armes, parce qu’il faut reconnaître chez son adversaire la valeur et le courage. Et Ben M’Hidi était pour moi un grand monsieur et d’ailleurs son prénom, dans la résistance, c’était Akim, qui veut dire : le preux. » « Après, il a été remis à la justice, dans un camp d’internement, et j’ai appris à travers la presse, les journaux, et tous les livres d’histoire que j’ai parcourus qu’il s’était suicidé dans sa cellule le 4 mars... »

En 2001, dans son livre Services spéciaux, Algérie 1955-1957, paru aux éditions Perrin, le général Aussaresses reconnaît avoir procédé à l'exécution sommaire, par pendaison maquillée en suicide, de Larbi Ben M'Hidi, dans la nuit du 3 au 4 mars 1957, les faits étant commis avec l'assentiment tacite, selon lui, de sa hiérarchie militaire et d'un juge qui aurait lu le rapport sur le prétendu suicide avant que celui-ci ait eu lieu. Le 5 mars 2007, dans un entretien au Monde, Aussaresses retrace les dernières heures de Larbi Ben M'hidi : Larbi Ben M'Hidi est conduit dans la ferme désaffectée de la Mitidja d'un colon extrémiste. Six hommes dont Aussaresses préparent l'exécution en passant une corde à travers un conduit de chauffage. L'un des hommes a joué le rôle du supplicié pour vérifier que tout était au point. Il est monté sur un tabouret, a passé sa tête dans le nœud et regarde les autres provoquant un fou rire général. Un parachutiste veut bander les yeux de Ben M'hidi. Celui-ci refuse. Le soldat répond qu'il exécute un ordre. Ben M'hidi réplique qu'il est colonel de l'ALN et qu'il sait ce que sont les ordres. Sa demande sera refusée ; il sera pendu les yeux bandés et se taira jusqu'à la fin. Pour le pendre, les bourreaux vont s'y prendre à deux fois
. La première fois, la corde casse.

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